J'ai dit à l'évêque que tout le monde interprétait mal le concile Vatican II et que ce devait être pareil dans son diocèse d'Afrique.
Je venais de parler à un évêque congolais il y a quelques minutes. Il avait offert la messe en italien dans une église proche de la station de métro Cornelia. Je lui ai dit que chacun interprétait mal le concile Vatican II et que ce serait pareil dans son diocèse.
J'ai dit que par le passé, l'Église avait enseigné que tout le monde avait besoin de croire en Jésus et d'être membre de l'Église catholique pour le salut. Donc, il y avait missio. C’est ce que je crois toujours depuis que le Concile Vatican II a déclaré que tous avaient besoin de la foi et du baptême pour le salut (AG 7). C'est donc le Concile Vatican II qui nous dit que tous doivent entrer dans l'Église pour être sauvés (pour éviter l'enfer).
Cependant, quand je le dis aux catholiques, ils me disent que je me trompe et que tous n'ont pas besoin d'entrer dans l'Église pour le salut, car il pourrait y avoir des non-catholiques sauvés dans une ignorance invincible.Ils citent Lumen Gentium 16 dans le concile Vatican II exception.
Mais au moment où ils mentionnent LG 16 comme une exception, à tous ceux qui ont besoin de foi et du baptême d’eau pour le salut, ils se sont trompés.
Depuis LG 16 se réfère à un cas théorique. C'est spéculatif. Ce n'est pas une personne réelle connue pour être sauvée en dehors de l'Église catholique sans foi ni baptême.
Ainsi, LG 16, pour moi, ne contredit pas le dogme extra ecclesiam nulla salus, l’ecclésiologie exclusiviste passée de l’Église ou un œcuménisme de retour.
Rien dans le Concile Vatican II, pour moi, ne contredit l’interprétation stricte de l’absence de salut en dehors de l’Église.Pour moi, l'Église n'a pas changé ses enseignements sur le salut exclusif. Mais le reste de l'Église, y compris l'Afrique, interprète le Conseil à tort.
Même les papes et les sites Web du Vatican interprètent le concile avec une fausse prémisse: les personnes invisibles sont visibles.
Même les journaux italiens ont interprété le Conseil avec le même faux raisonnement, ce qui a été soutenu par les deux papes actuels.
Tous les livres du Concile Vatican II ont cette erreur et devraient être jetés à la poubelle. De nouveaux livres doivent être écrits sur le Concile en harmonie avec l'enseignement précédent de l'Église catholique sur le salut.-Lionel Andrades
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